Quand les bénéficiaires des projets expriment leur satisfaction !!!!!!

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Photos de vache, chèvre et mouton achetés grâce à la main d'oeuvre rémunérée et Madame Astérie expliquant comment avec ses membres elles sont arrivées à leur rêve. Photo Joseph

Dans le cadre du projet « Kibira Sanctuaire de paix et de conservation de la nature » financé par UNCDF et qui est mis en œuvre par un consortium de 5 organisations à savoir COH, ABN, AFEB, KIOKA et UNIPROBA, plusieurs activités sont prévues notamment les activités de délimitation et de restauration de la Kibira et ses périphéries, les activités en rapport avec la cohésion sociale, les activités relatives à la promotion culturelle et les activités génératrices de revenus.

Les activités de délimitation et de restauration de la Kibira et ses périphéries sont confiées à l’ABN qui s’engage à produire des plants d’essences autochtones et agroforestiers en l’occurrence le Prunus africana, le Maesopsis emenii et le Grevillea robusta mais aussi les plants de bambou ( Bambusa vulgaris). L’ABN a également fait l’aménagement des bassins versants pour réduire l’érosion du sol qui est l’un des défis auxquels les communautés font face.

Grâce à la main d’œuvre perçue, la vie des membres de l'Association Abagenzi b'ibidukikije et celle des autres membres de la communauté a changé. C’est ce que va relater madame BIMENYIMANA Astérie, Représentante de l’Association Abagenzi b’ibidukikije dans les lignes qui suivent :  « Je m’appelle BIMENYIMANA Astérie, je représente l’Association Abagenzi b’ibidukikije. Je commence par vous remercier pour nous avoir rendu visite et se rendre compte de ce que nous avons fait, ce qui nous encourage dans nos activités. Je remercie également l’ABN qui nous a appuyés à travers le projet. Tout ce que vous voyez ici et d’autres choses encore que vous ne voyez pas, nous les avons acquis grâce à son appui. Quand elle est arrivée, elle nous a donné du travail, nous avons acquis des connaissances en matière de production des plants, qui pourront nous être très utiles dans l’avenir. Nous avons appris comment développer les plants d’arbres dans les pépinières, comment planter les arbres, leur importance, nous avons appris à aimer la kibira, nous avons pris conscience d’où nous venons et où nous allons.

En plus des connaissances nous avons gagné de l’argent. Avant nous n’avions pas grand-chose dans notre association comme vous le savez les femmes n’ont pas assez de moyens financiers. Nous faisions de petites contributions ou demander à nos maris un peu d’argent pour épargner dans l’association.  Après avoir reçu du travail, nous avons pu avoir de l’argent pour épargner et nous avons planifié des projets. Une partie de l’argent a été épargnée et une autre a été utilisée dans nos ménages respectifs. Nous avons commencé par acheter des chèvres, des porcs, présentement sans se vanter, nous avons 5 vaches, 24 chèvres, 19 moutons et 7 porcs. Nous sommes très satisfaites que maintenant nous sommes capables de nous acheter ce dont nous avons besoin sans toutefois compter sur nos maris ».

Par BIZIMUNGU Joseph